Numérisation de k7
et disques vinyles
De l'audio analogique
au son numérique
Comment, en partant d'une k7 audio ou d'un disque vinyle 33 ou 45 tours, obtient-on quelque chose de lisible par un lecteur de CD, un ordinateur, un baladeur ou encore un smartphone ? A cela, rien de magique ! Comme pour le transfert de cassettes vidéo, il est ici question de numérisation...
La numérisation audio, en quelques mots
Une connexion inattendue
Derrière le concept de numérisation se cache bien l'impensable : une liaison incongrue entre deux appareils n'ayant, en apparence, pas grand-chose en commun. Mais comme la nature est quand même bien faite, il se trouve que nos PC sont en vérité tout à fait capables de recevoir et traduire dans leur jargon numérique de prédilection les signaux analogiques qu'on pourrait chercher à leur envoyer.
Ainsi dotées d'une prise line-in favorable à un rapprochement avec la connectique RCA des amplis phono et lecteurs cassettes, nos machines ont tout ce qu'il leur faut pour "entendre", traduire et réinterpréter numériquement nos disques et bobines, et ainsi permettre leur conversion pour les périphériques actuels ; le plus compliqué restant, finalement, d'avoir encore des platines k7 et tourne-disques de qualité et en bon état de fonctionnement...
Vient alors le moment de procéder au transfert à proprement parler, en lançant l'enregistrement côté ordinateur par l'intermédiaire d'un logiciel d'édition audio (tel qu'Audacity) et la lecture du contenu qui nous intéresse côté platine / lecteur. Le son transmis au PC se matérialisant alors, en temps réel, de la façon suivante...
Est-ce à dire qu'il est nécessaire d'attendre le déroulement complet d'une bande ou d'un microsillon pour en obtenir l'intégralité du contenu ?
Pour qui la patience n'est pas la première des qualités, rien n'empêche d'interrompre puis de reprendre le processus de lecture-enregistrement entre chaque piste ou session à transférer. Mais dans les faits, oui : tant d'heures de son analogique à convertir sont autant d'heures à voir défiler avant de pouvoir en disposer. Et tout cela sans compter le découpage à opérer ensuite entre chaque silence (à l'instar des pistes audio d'un CD) et du traitement numérique à appliquer accessoirement.
Vers le meilleur rendu possible
Si l'on ne peut raisonnablement faire du neuf avec du vieux, qui plus est à partir de supports durement éprouvés par le temps, il reste néanmoins possible d'en améliorer un tant soit peu la qualité. Et cela commence dès le choix du matériel.
Équipé, côté k7, d'un lecteur doté des technologies Dolby B et C de réduction de souffle, et d'une platine mécanique à bras de lecture en fibre de carbone pour la partie vinyle, j'assure pour ma part mes connexions au moyen de câbles RCA blindés
Le tout est relié à un convertisseur analogique-numérique externe, en vue d'obtenir, dès le départ, un rendu le plus acceptable qui soit : autrement dit, au plus proche de la "qualité" de la cassette ou du disque... avec les craquements et autres particularités d'usure qui les caractérisent.
Reste alors en dernier lieu la possibilité d'atténuer par ordinateur un certain nombre de ces nuisances. Un minutieux travail au cas par cas pouvant donner des résultats concluants.
Tarifs numérisation audio
K7
Cassette 30 minutes | 5,00€ |
Cassette 60 minutes | 8,00€ |
Cassette 90 minutes | 10,00€ |
Disques vinyles
Disque 45 Tours | 15,00€ |
Disque 33 Tours | 20,00€ |
Les options
Gravure sur CD | Dès 2,50€ |
Traitement audio | Sur devis |
Fourniture clé USB ou disque dur | Sur devis |
Vidéos par lien de téléchargement | Gratuit |
Extraits comparatifs
Exemple 1 (K7)
Cet enregistrement souffre, dans sa version "brute", d'un léger manque de clarté et d'un effet de souffle caractéristique du support k7. Le traitement à appliquer ici tend donc à donner davantage d'ampleur à la voix de même qu'à réduire le bruit de fond perceptible. Un travail relativement rapide à réaliser, compte tenu de la qualité très acceptable de l'enregistrement d'origine et de son contenu épuré.
Exemple 2 (Disque vinyle)
Issu d'un disque 33 tours très abîmé, ce second extrait laisse entendre, dans sa version originale, un nombre important de claquements et craquements plus ou moins forts et réguliers. Difficulté supplémentaire : tout contenu de nature musicale est des plus délicats à "nettoyer". Le risque de dénaturer des instruments y étant effectivement élevé, un traitement plus long et minutieux s'impose ici.